L’AFB compte bientôt  publier un guide de pratiques exemplaires de lutte contre le racisme. Le lancement de ce document est prévu au début de l’année prochaine. C’est l’école le Ruisseau qui a été choisie comme lieu du lancement de la campagne de vulgarisation  de ce guide qui consacre 5 principes fondamentaux de lutte contre le racisme. Le directeur nénéral de l’AFB qui est l’initiateur dudit guide réalisé avec le concours des jeunes canadiens d’ascendance africaine de l’AFB nous parle dans les lignes qui suivent des idées forces dudit guide.

« Le racisme, il faut en parler » est le premier principe de ce guide.  Parler du racisme est le moyen par excellence pour sensibiliser la population et éveiller la conscience collective que ce phénomène existe, et qu’il s’agit d’une réalité

Le deuxième  principe « Le racisme, il faut le dénoncer » a le mérite d’inviter les personnes victimes du racisme de briser le silence et d’avoir le courage de porter les faits à caractère raciste dont ils sont victimes devant les instances et juridictions compétentes.

« Le racisme, il faut s’en dépouiller » est le troisième principe de ce guide ».  Dans l’esprit de l’initiateur du guide si tous les êtres humains s’abstiennent à poser des actes de racisme, on vivrait dans un monde merveilleux dépourvu de haine raciale, où les noirs, les blancs, les rouges et les jaunes vivraient en harmonie.

 « Le racisme, il faut le déceler pour mieux le combattre » est le quatrième principe du guide. Cela suppose le développement des capacités devant permettre aux personnes racialisées de mieux discerner les actes de racisme systémique dont elles peuvent être l’objet sans le savoir, et qui paraissent normaux si on n’est pas avisé.

Le dernier principe s’intitule « Le racisme, il faut y résister en développant l’estime de soi, l’esprit de résilience et de tolérance. Ce principe a l’avantage de développer des initiatives qui visent le renforcement des capacités concernant l’estime de soi, l’esprit de résistance aux obstacles et de tolérance  qui bannissent  les complexes d’infériorité, mais aussi favorisent le sentiment de tolérance à l’égard des autres cultures qui  ne laissent aucune place  au complexe  de supériorité. (Guide initié par Sa-Eva Katusevanako)